ARTBORESENS

Le projet s’implante le long du boulevard Auguste Péneau avec un recul de 5m par rapport à la limite de la parcelle. Sur la rue privée des Antilopes le retrait s’effectue en prolongement du pignon de la maison voisine. L’angle coupé à la jonction de ses deux voies engendre également un recul de 5m..

La composition du plan masse du projet est la résultante des contraintes urbaines au carrefour d’un boulevard et d’une voie perpendiculaire desservant un quartier résidentiel privé : un bâtiment étendu sur quatre niveaux et un retour avec un épannelage plus bas en lien avec l’existant. La présence d’un angle coupé sur le parcellaire se traduit en volumétrie par un plan de façade de taille réduite mais ouvert aux différents regards. Nous y avons placé un hall largement vitré et surplombé de loggias.

L’écriture architecturale est liée à la longueur du bâtiment ainsi qu’à sa hauteur mesurée. Nous avons créé des séquences verticales contrastées afin de redonner une échelle cohérente avec le parcellaire du quartier.

Un soubassement en béton matricé est le fil conducteur à hauteur d’homme. Il est surplombé d’un corps de bâtiment principal en béton peint en blanc et agrémenté d’ouvertures de largeur variable et pourvues pour certaines d’un cadre métallique débordant de couleur taupe. Les retraits de façades marquant les différentes séquences sont bardés d’une vêture métallique de teinte gris sombre avec des ondes aléatoires. L’attique en ossature légère est recouvert du même bardage.

Des balcons en béton gris et aux garde-corps en verre opale animent les retraits de façades.

Les fonds de loggias reprennent la teinte taupe des encadrements métalliques.

Le béton matricé se prolonge sur le retour de bâtiment en R+1 libérant le volume principal blanc et ses loggias. Ce jeu subtil de nuances de blancs, de gris et de taupe ainsi que les variations autour du relief du soubassement et du bardage aléatoire créent un bâtiment sobre et élégant qui s’intègre délicatement dans son environnement.